Charlevoix 1970 – Gabor Szilasi

Du 24 January au 9 March '25
À la bibliothèque René-Richard

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QUI EST L’ARTISTE

Gabor Szilasi est né en 1928 à Budapest en Hongrie. Il vit et travaille à Montréal depuis 1959. En tant que photographe à l’Office du film du Québec (OFQ), il a réalisé des séries photographiques importantes dans les comtés de Charlevoix (1970), la Beauce (1973) et dans les régions de l’Abitibi et du Lac Saint-Jean. En 1970, il commence à enseigner la photographie au Collège du Vieux-Montréal et à partir de 1980 jusqu’à sa retraite en 1995 à la Faculté des Beaux-Arts de l’Université Concordia. Szilasi a organisé une trentaine d’expositions individuelles et a participé à 60 expositions de groupe au Canada et en Europe. Szilasi est récipiendaire du Prix Paul-Émile Borduas en 2010 et le Prix du Gouverneur général en Arts visuels en 2011. En 2021, Gabor Szilasi est nommé Compagnon des arts et des lettres du Québec, une reconnaissance décernée par le Conseil des arts et des lettres du Québec. La même année, Joannie Lafrenière lui rendait hommage avec le film « Gabor », une mise en valeur de sa carrière de photographe.

 

CHARLEVOIX 1970

Cette exposition initialement présentée au Musée de Charlevoix en 2022 sous le titre de « Mission Photographique Charlevoix », offre un aperçu du passage dans la région du photographe d’origine hongroise, Gabor Szilasi. Inspiré de la tradition du documentaire social américain, il a sillonné la région de Charlevoix, à l’automne 1970, en quête des images qui traduiraient une vie rurale sur le point de disparaître. Il a su capter avec acuité l’esprit des individus et l’âme de ce coin de pays.

 

RETOUR À LA CHAMBRE NOIRE EN 2022

Les treize œuvres photographiques présentées en exposition sont les choix de Gabor Szilasi. Réalisées récemment en chambre noire, ces épreuves argentiques sur papier fibre expriment la synthèse d’un travail commencé à l’automne 1970, alors que Gabor Szilasi découvrait Charlevoix, à la recherche d’images identitaires.

À l’ère où le numérique s’impose partout, cette méthode traditionnelle d’obtenir des tirages photographiques est devenue mystérieuse. À partir des fichiers en haute définition utilisés pour la publication du livre Charlevoix 1970, de grands négatifs ont été recréés en laboratoire. Assisté du photographe Alain Lefort, Monsieur Szilasi a imprimé ces images en noir et blanc, dans le respect de leur époque d’appartenance. En duo, ces photographes ont sorti les bacs, les contenants de chimie et l’agrandisseur pour réaliser leurs impressions.

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